Comment Manager sans stresser ses collaborateurs ?
C’est le thĂšme de l’article que j’ai choisi d’aborder avec vous cette semaine. Volontairement, j’ai choisi de ne pas aller sur le thĂšme des risques psychosociaux (trĂšs Ă la mode en ce moment), mĂȘme s’ils sont susjacents.
Sans polĂ©mique, je souhaite parler du stress comme un Ă©lĂ©ment rĂ©el et quotidien dans les entreprises et qui a un impact certain sur la performance. Je veux partir du principe que l’homme est bon, et que les managers ne cherchent pas Ă mettre consciemment leurs collaborateurs sous stress. Pourtant, il arrive que des managers, sans s’en rendre compte :
- génÚrent du stress
- ou encore ont des collaborateurs plus sujets au stress que d’autres, mais ces managers ne s’en rendent pas compte
Au terme de cet article, 4 bonnes pratiques pour mettre en place un management visant à diminuer les effets du stress (principe de la médecine chinoise qui consiste à prévenir avant de guérir)
Constat et enjeux pour l’entreprise
Le stress, prĂ©sentĂ© comme le mal du siĂšcle a des effets sur notre cerveau et en particulier sur la mĂ©moire, le langage, le raisonnement quantitatif et la vivacitĂ© dâesprit (intelligence fluide) Il y a donc un enjeu de performance pour les entreprises car elles ont besoin de maintenir de forts niveaux de productivitĂ© et de dĂ©velopper beaucoup de crĂ©ativitĂ© pour rester compĂ©titive. Il a Ă©tĂ© clairement prouvĂ© Les 12 lois du cerveau: Les principes pour survivre et s’amĂ©liorer dans toutes les sphĂšres de sa vie (loi numĂ©ro 8 des 12 mois du cerveau) que les individus stressĂ©s apprennent moins bien.
De nos jours, le stress ne provient plus des rencontres avec des pumas ou des Tigres Ă dent de Sabre comme l’homo Sapiens. Aujourd’hui l’homme est quotidiennement confrontĂ© au stress en entreprise, Ă l’Ă©cole, voir au sein de sa famille !!!
C’est quoi le stress ?
Dans leur excellent livre sur le stress Votre profil face au stress. Comment les neurosciences font du stress votre alliĂ©. En bonus un questionnaire d’auto-Ă©valuation.
Patrick Collignon et Jean Louis Prata prĂ©sente le stress sous la forme d’une Ă©quation :
STRESS = STRESSEUR x STRESSABILITE
Si le stress est bien un phénomÚne intérieur, il est provoqué par une cause. Ainsi cette cause est le STRESSEUR. Nous ne sommes pas tous égaux devant le stress, certains apparaissent zen et gÚrent mieux leurs émotions que les autres. Il y a donc une forme de STRESSABILTE.
On parle souvent de bon stress et de mauvais stress. Ce concept est un peu rĂ©volu car toute forme de stress, sur le long terme (confrontation a des situations stressantes chroniques) est nĂ©faste et a un impact sur la performance. Le professeur Eric Gosselin, dans l’une des ses Ă©tudes a dĂ©montrĂ© que :
- dans 75% des cas, plus le stress augmente, plus la performance diminue.
- dans 10% des cas seulement, la performance augmente avec un peu de stress, puis finit par diminuer avec trop de stress.
Il existe en fait 3 catégories de stress :
- le stress physiologique : il s’agit d’un Ă©tat d’alerte, une alarme face une agression liĂ©e Ă l’environnement. Cet Ă©tat d’alerte permanent permet de nous concentrer et d’augmenter notre vigilance (maintient en alerte les systĂšmes musculaires et intellectuels) Dans la sphĂšre professionnelle, on retrouvera cet Ă©tat avant une prise de parole en public, ou encore dans le cadre d’un changement de poste.
- Le stress psycho Ă©motionnel : il est plus complexe que le stress physiologique. Il est fluctuant (il va et vient avec l’Ă©volution de la situation) et apparait dans des situations simples qui nous Ă©chappent (une interrogation, un examen, aller chez le dentiste…) Il fait donc intervenir la mĂ©moire, l’apprentissage et donc l’expĂ©rience d’un apprentissage. Pour savoir s’il s’agit bien du stress psycho Ă©motionnel, notre petite voix intĂ©rieure nous dit « si je pouvais ne pas y aller… » Dans la sphĂšre professionnelle, on retrouvera ce type de stress dans les situations de recadrage d’un collaborateur, ou d’une dĂ©cision difficile Ă communiquer.
- Le stress somatique et le burn out : c’est le cas de stress le plus grave. Il est liĂ© Ă une exposition longue Ă des situations stressantes. Dans notre cas, nous parlerons d’exposition Ă un Management Toxique (Le management toxique : HarcĂšlement, intolĂ©rances, missions impossibles… Comment s’en sortir ?
de Patrick Collignon et Chantal Vander Vorst aux Editions Eyrolles) Jour aprĂšs jour, lâindividu Ă©prouve le sentiment que ce qui lui est demandĂ© dĂ©passe ses capacitĂ©s, et petit Ă petit un sentiment total d’impuissance s’installe. Cela intervient souvent dans le cas de missions impossibles Ă tenir, de responsabilitĂ©s importantes sans pour autant  avoir les moyens de dĂ©cisions… Cette exposition rĂ©pĂ©tĂ©e affecte les capacitĂ©s mentales, mĂȘme pour celles et ceux qui ont une grande facultĂ© d’adaptation. Au bout du compte, c’est l’Ă©puisement total « Burn Out ». Avant ce stade, le corps a dĂ©jĂ commencĂ© Ă rĂ©agir en envoyant des signes de douleur pour nous alerter ; « il est temps de prendre du recul et de mettre un peu de distance… » (maux de tĂȘte, de troubles digestifs, de maux de dos…)
Quelles sont les principales situations génératrices de stress ?
Le stress, tout le monde en parle aujourd’hui dans l’entreprise. Et le rĂŽle du manager est de plus en plus complexe car bien souvent, vous vous retrouvez entre le marteau et l’enclume (entre le top management et les Ă©quipes terrain) Ă savoir :
- comprendre, dĂ©cliner et partager les stratĂ©gies de la direction de l’entreprise
- s’approprier des objectifs que l’on pense parfois irrĂ©alistes
- protĂ©ger les collaborateurs qui attendent implicitement de la part du chef qu’il prenne sur lui toutes les difficultĂ©s et mauvaises nouvelles pour entretenir la motivation des troupes et la bonne ambiance de l’Ă©quipe
- préserver son environnement personnel familial
Bref, la pression est lĂ . Et aussi empathique, Ă l’Ă©coute et bienveillant qu’il soit, le manager va chercher Ă se protĂ©ger ou au contraire devenir stressant pour ses Ă©quipes voir sa sphĂšre familiale. Une seule carte Ă jouer, celle d’un comportement assertif, c’est Ă dire Ă©changer, Ă©couter tout en osant affirmer ses convictions « bienveillance et exigence ».
« manager gagnant / gagnant ! »
Mais pour cela, encore faut-il bien comprendre ce qui gĂ©nĂšre dans l’entreprise des situations de stress. Elles sont rĂ©pertoriĂ©es en 3 catĂ©gories :
- Garder le contrĂŽle sur son activitĂ© : il s’agit de lâĂ©cart entre le champ des responsabilitĂ©s et le rĂ©el pouvoir de dĂ©cision qu’un collaborateur peut avoir. S’engager sur des rĂ©sultats ambitieux sans maĂźtriser la maniĂšre d’y arriver est en soi trĂšs stressant.
- Maintenir l’Ă©quilibre entre la motivation et l’ennui : chaque individu a besoin de se sentir utile, de se sentir reconnu et de prendre du plaisir. C’est la spirale vertueuse de la performance reconnaissance = motivation = performance = plaisir. Pour cela, le responsabiliser (article comment responsabiliser son collaborateur)
- Accepter l’impact des effets de la vie privĂ©e : certes, cela reste du domaine du privĂ©, et il convient de ne pas ĂȘtre intrusif. Pour autant, penser que les problĂšmes personnels doivent rester accrochĂ©s au porte manteaux quand on arrive le matin est plus simple Ă dire qu’Ă faire. Qu’on le veuille ou non, cela fait partir du quotidien de tout ĂȘtre, et ne pas vouloir ĂȘtre Ă l’Ă©coute de ces signaux faibles revient Ă laisser couver des incendies.
Il est impossible d’empĂȘcher le stress de chaque collaborateur (chacun est diffĂ©rent), il est dĂ©jĂ difficile de travailler sur soi. Mais vous pouvez Ă©viter les impacts du stress en mettant en place des temps managĂ©riaux GAGNANT / GAGNANT, incontournables, presque ritualisĂ©s.
Pas question de baisser l’ambition des objectifs Ă atteindre, ni de mettre les collaborateurs sous pression. En revanche, ce qui est en « mon pouvoir de manager », c’est de mettre en place une sorte de suivi longitudinal pour accompagner, Ă©pauler, encourager les collaborateurs, tout en pilotant l’activitĂ©.
Ma méthode : 4 bonnes pratiques comportementales managériales
Elle est trĂšs simple, elle s’appuie tout d’abord sur la conviction profonde que la performance est une consĂ©quence. Il ne sert Ă rien s’Ă©puiser sur des Ă©lĂ©ments dont nous n’avons pas le contrĂŽle. En revanche nous pouvons agir et influer sur les choses en passant Ă l’action.
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- DĂ©finir avec chaque collaborateur une mission personnelle individuelle, Ă la semaine, au mois, au semestre, Ă l’annĂ©e. GĂ©rard Houiller, cĂ©lĂšbre entraineur de football aimait Ă dire qu’il fonctionnait par micro championnats de 5 matchs sur une saison car cela permettait Ă ses joueurs de se focaliser sur des Ă©chĂ©ance CT. Cela revient Ă dĂ©finir 5 axes majeurs, avec des indicateurs de mesure et une Ă©chĂ©ance dans le temps. Et lĂ , il faut savoir mettre Ă l’aise son collaborateur. Certes il y a une forme d’engagement, mais ensemble, nous allons nous concentrer sur la mise en Ćuvre d’actions partagĂ©es Ă DEUX. « je suis avec toi » !!!
- Définir un calendrier de temps individuels de rencontres. Nous allons ensemble refaire la vidéo du match passé, pour :
- mesurer l’atteinte des objectifs fixĂ©s
- comprendre ensemble pourquoi cela a fonctionné ou pas fonctionné (CAPITALISER)
- prendre le temps de fĂ©liciter et de valoriser, sur les rĂ©sultats et/ou sur l’effort accompli.
- Définir ensemble les prochains objectifs
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- Ritualiser un temps d’Ă©change libre sur les points de plaisir et de dĂ©plaisir du collaborateur, sur ses rĂ©ussites et ses difficultĂ©s. C’est un peu la partie coaching du manager. C’est le moment en dĂ©but dâentretien qui permet au collaborateur de petit Ă petit prendre confiance. De cette relation avec son manager il sentira de l’exigence, et de la bienveillance, du travail en Ă©quipe. C’est parfois le moment pendant lequel des Ă©lĂ©ments de la vie personnelle sont abordĂ©s. Dans mon cas personnel, j’avais averti mon manager que j’Ă©tais en plein divorce. Il avait Ă©tĂ© surpris me rĂ©pondant mĂȘme, « cela ne me regarde pas, c’est privé ». Je lui avais alors rĂ©pondu qu’en effet c’Ă©tait ma vie privĂ©e, mais que cela pouvait avoir un impact sur mon job et par consĂ©quent sur la performance. Cela pouvait donc le concerner aussi. Cela nous a beaucoup aidĂ©. Je n’ai jamais eu Ă Â aborder le sujet, mais parfois, au travers un petit cafĂ©, il me demandait si cela allait !
- Faire du management baladeur. J’ai toujours commencĂ© mes journĂ©es par le tour du magasin, des magasins que j’animais, du ou des plateaux en allant au devant des gens pour leur dire bonjour et papoter de tout et de rien. J’ai dĂ©couvert la puissance du petit cafĂ© du matin. Non pas l’effet cafĂ©ine, mais l’effet lancement Ă©motionnel de la journĂ©e. Pour un manager c’est un moment privilĂ©giĂ© pour ĂȘtre humain, accessible, disponible, bref soi-mĂȘme (bien que toujours en reprĂ©sentation) C’est impressionnant le nombre de signaux faibles que l’on peut capter en levant un peu la tĂȘte. Quand j’Ă©tais directeur rĂ©gional (management Ă distance) c’Ă©tait pour moi un moment important pour jauger la forme des directeurs. Il m’est arrivĂ© de revoir le thĂšme de visite d’une journĂ©e pour rĂ©pondre Ă une difficultĂ© ponctuelle rencontrĂ©e, et donc de revoir le timing de la journĂ©e.
De bonnes raisons pour ne pas le faire ?
Oui je sais, certains vont dire, rien de neuf sous le soleil, et ils auront raison. Mais le succĂšs de la mĂ©thode rĂ©side dans sa mise en Ćuvre concrĂšte, disciplinĂ©e et de savoir ce qu’il faut faire et regarder au bon moment. Je veux dire par lĂ que beaucoup de managers savent ce qu’il faut faire ou faudrait faire, mais ne le font plus ou pas. Combien de fois ai-je entendu, « oui mais tu sais Arnaud, moi… » :
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-  « Je n’en ai plus besoin, cela ne m’apporte plus rien, j’ai fait le tour ».
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- « Ăa prend du temps, j’ai plein d’autres dossiers opĂ©rationnels Ă mener ! » (*)
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- « Et puis on se voit tous les jours ! »
- « J’ai de temps Ă perdre Ă faire du social… »
Je voudrais partager avec vous une anecdote. Dans les fonctions Ressources Humaines et de managers que j’ai eues, j’ai travaillĂ© avec des baromĂštres de satisfaction des collaborateurs. J’adorais croiser ces taux avec les performances Ă©conomiques. Avec une personnes du service Ă©tudes, nous avions essayĂ© de trouver des corrĂ©lations entre performance Ă©conomique et taux de satisfaction des Ă©quipes. Un point est ressorti : les entretiens individuels pĂ©riodiques !!! Des temps rĂ©guliers, planifiĂ©s entre chaque collaborateur et son manager. Les services, Ă©tablissements qui avaient les meilleures rĂ©sultats et le sentiment de fiertĂ© des collaborateurs les plus forts Ă©taient ceux qui animaient rĂ©guliĂšrement leurs collaborateurs.
Michel Leclercq, Président Fondateur de Décathlon, aimait à dire
« la cause des causes du succĂšs de DĂ©cathlon, c’est l’entretien individuel pĂ©riodique !« Â
Comme beaucoup de managers, j’ai Ă©tĂ© sous pression, j’ai mis la pression, j’ai certainement du crĂ©er des situations de stress, mais je pense avoir toujours Ă©tĂ© juste, Ă l’Ă©coute et lucide sur ce qui se passait. Ces mĂ©thodes, au dĂ©but, je les ai appliquĂ©es pour ĂȘtre dans le process. Mais trĂšs vite je me suis rendu compte qu’elles Ă©taient des points de repĂšres, visibles pour tous (collaborateurs et managers) Ce que l’on attend d’un manager, c’est de faire gagner ses Ă©quipes dans la durĂ©e !!! Un manager est d’abord et avant tout un chef d’orchestre, mĂȘme si parfois il lui arrive d’ĂȘtre musicien. Mais ce thĂšme, nous en reparlerons dans un prochain article.

Je vous propose donc cette semaine, de mettre en place au moins l’un de ces 4 points avec comme idĂ©e de prĂ©venir les effets du stress :
- une mission individuelle avec chacun de vos collaborateurs
- un calendrier d’entretiens individuels
- des points d’Ă©change de plaisirs et de dĂ©plaisirs
- un management baladeur
Et surtout, à la fin de la semaine, faßtes le bilan des situations de stress que vous pensez avoir désamorcées, en particulier avec les collaborateurs les plus stressés.
J’attends avec impatience vos commentaires et retours d’expĂ©rience. Pour cela, il suffit de mettre un commentaire juste en dessous de cette page. Et si cet article vous a Ă©tĂ© utile, n’hĂ©sitez pas Ă le partager avec vote entourage.
A la semaine prochaine pour un nouvel article en lien avec la rentrée « comment manager efficacement en 4 heures par semaine? » (*)
D’ici lĂ , bon entraĂźnement
Pour toute question, vous pouvez me joindre au 06 86 21 62 11,
mâenvoyer un email Ă Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â
ou encore me contacter par Skype : a2lconseil
A bientĂŽt !
Arnaud, EntraĂźneur de Managers.


Super Arnaud,
belle vue d’ensemble du concept de stress, appliquĂ© Ă l’entreprise.
et je suis d’accord avec toi, sur l’utilitĂ© des rdv pĂ©riodiques.
maintenant, lorsqu’on est responsable de 30 hĂŽtesses de caisse, on voit les limites du systĂšme;
je pense qu’un des  » ça marche de dĂ©cathlon » a aussi d’Ă©quilibre autour de 12 le nb de collaborateurs par manager.
Car je vois aussi bcp de managers qui n’ont que 3 ou 4 coll, (ex en Ă©quipe compta, dans les services centraux) et qui sont coincĂ©s par le fait qu’un tiers de leur activitĂ© dĂ©pend de chaque coll.
ce qui accentue les risques que tu Ă©voques de bienveillance ou d’autoritarisme exacerbĂ©s.
rĂ©duire les risques d’absence d’un coll (pb perso, de maladie ou autres) par le transfert de sa charge de travail sur plusieurs personnes, permet aussi de calmer le jeu, de ne pas surcharger les plus  » gentils, qui ne savent pas dire non » et de ne pas s’obliger Ă faire « à la place de ».
Donc oui, Ă l’entretien individuel court et focus ( sur un seul point d’activitĂ© par exemple, une prioritĂ© en cours) tout en resserrant la taille des Ă©quipes entre 7 et 10.
d’ailleurs, en formation, on se rend compte que la bonne Ă©nergie collective se fait autour de 9 personnes.
En tout cas, c’est un vrai plaisir d’Ă©changer sur ces outils et mĂ©thodes qui ont fait leur preuve.
A bientĂŽt.
Bonsoir Laurent, merci pour ton commentaire et ton éclairage. Nous en avons souvent parlé ensemble, si nous devions conseiller 3 techniques comportementales et managériales aux équipes, il y aurait : BRIEF / DEBRIEF / ASSERTIVITE.
Avec ces 3 mĂ©thodes, on peut faire de lâindividuel, du collectif, du fonctionnel, du mode projet. C’est mĂȘme trĂšs efficace Ă la maison en famille. A bientĂŽt Laurent
Arnaud
merci Arnaud
c’est en fait simple Ă t’entendre
en fait manager ce ne sont pas que des techniques…
c’est une relation đ
on y trouve ce que l’on y donne !
content de voir les valeurs humaines prendre la place qu’elles mĂ©ritent.
bien amicalement
Gérard
Bonjour GĂ©rard, ton commentaire me plait beaucoup. Le management, c’est comme dans le sport : un peu de technique, la rĂ©pĂ©tition du geste, une progression et de la relation avec les autres : collĂšgues, partenaires, staff… Les managers ont Ă©tĂ© beaucoup outillĂ©s ces derniĂšres annĂ©es, mais le savoir-faire sans le savoir-ĂȘtre n’est pas suffisant ! Aujourd’hui, pour mobiliser les individus, il faut pouvoir se connecter au sens relationnel du terme.
A trĂšs bientĂŽt.
Arnaud
That hits the target peflectry. Thanks!
That’s a smart answer to a tricky question