Plus qu’un entraineur, Sir Alex Ferguson c’est avant tout « une méthode de management ». Une méthode qu’il vous faut absolument intégrer.
C’est bien simple, il a tout gagné : 13 championnats d’Angleterre, 5 Fa Cup (l’équivalent de la Coupe de France) et 2 ligues des Champions, sans oublier les autres compétitions nationales et internationales. Soit un total de 38 trophées. Un record qui ne risque pas d’être battu de sitôt. « Steve Jobs était Apple. Sir Alex Ferguson est Manchester United », a affirmé l’ancien président du club, David Gill. Raison de plus de s’intéresser aux méthodes de ce manager hors du commun.
Faites confiance aux juniors
Donnez-leur une mentalité de gagnant
Au-delà des considérations tactiques et techniques, Alex Ferguson est reconnu pour être capable d’insuffler ses valeurs de gagnant à ses joueurs. « Nous n’avons jamais toléré une séance d’entrainement médiocre », affirme-t-il. Le boss ne laisse jamais rien passer. D’ailleurs, il a toujours cherché à recruter des mauvais perdants : Roy Keane, Cristiano Ronaldo, Éric Cantona, etc… La liste est longue. « Les superstars à gros égo ne constituent pas un problème, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens. Ces joueurs-là ont toujours besoin de gagner , car c’est la victoire qui caresse leur égo ». En clair, poussez vos collaborateurs à faire preuve de détermination, à ne jamais lâcher prise sur leurs objectifs. Ils doivent sentir qu’ils sont dans l’équipe d’un gagnant.
Communiquer le message au bon moment
Malgré sa réputation d’homme colérique, Sir Alex Ferguson s’est toujours efforcé d’adapter son discours en fonction de la situation. À chaque fois qu’il annonçait à un de ses joueurs qu’il ne jouerait pas, il commençait par : « je commets peut-être une grosse erreur, mais aujourd’hui, je considère que c’est la meilleure équipe possible ». Ce n’est pas en écrasant quelqu’un qu’on le motive.
« Personne n’aime être critiqué . Et peu de gens s’améliorent grâce à la critique », a-t-il toujours répété. Et pourtant, il faut bien les dire. Lui a toujours énoncé ses remarques à la fin du match. Après, c’était plus le moment. Et après, terminé. « Cela n’a pas de sens de critiquer un joueur sans arrêt ». Après les mauvais points, le manager des Red Devils a toujours voulu inspirer de la confiance à ses équipes. Des encouragements qui peuvent se résumer à « bien joué ». Deux mots qui, à ses yeux, furent « les plus beaux jamais inventés ».
Ne perdez jamais le contrôle
Sir Alex l’a répété sous toutes ses formes : « vous ne devez jamais perdre le contrôle ». Qui plus est lorsque vous gérer trente millionnaires à peine majeurs. Avec Ferguson, on ne viole pas les principes. Sur ce point, il est intraitable. Et qu’on s’appelle Roy Keane, David Beckham ou Éric Cantona n’y change rien. « Je me suis dis que je ne laisserai personne avoir plus de poids que moi. Votre personnalité doit être plus trempée que celle de vos joueurs ». Et si l’entente ne revient pas, il faut couper les ponts. « Il n’y a pas d’autres solutions ». Le club, comme l’entreprise, sera toujours plus important que n’importe quelle star. « Il ne s’agit pas de rechercher l’affrontement, ni des occasions de manifester son pouvoir : il s’agit d’avoir le contrôle de la situation et d’exercer son autorité quand un problème survient ».
Déléguer pour mieux observer
À force de vouloir toujours tout contrôler, on n’en oublie l’essentiel. Par exemple, Alex Ferguson délègue toujours les séances d’entrainement à ses adjoints. Un temps qu’il consacre à l’observation de tout : forme physique, état mental, dynamique du groupe. Une foule de détail qui lui a permis d’améliorer son niveau d’expertise. « Peu de gens comprennent vraiment la valeur de l’observation ». C’est ce qui vous permet d’avoir le coup d’œil, bref de faire la différence avec les concurrents.
Bcp d ‘exemples simples et pertinents qui donnent du relief au propos.
Je vais reutiliser certains exemples.
Merci Arnault
Merci Afif.
Ce sont en effet les recettes les plus simples qui donnent le plus de résultat. Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c’est de mesurer derrière c’est apparente simplicité, toute l’expérience accumulée par ce « Monsieur »
A méditer !
Formidable Alex, Steve,
Le management est un métier de relations bipartites basées sur l’observation, la rigueur et la persévérence.
Peut-on l’apprendre, se former, l’intégrer dans ses habitudes managériales?
L’organisation individuelle et collective permet cet objectif.
Comme Alex, travaillons ensembles car à plusieurs nous sommes plus forts.
Willy BOURLET
Un nouveau mentor?
Merci Arnaud, c’est bon de se faire rappeler l’essentiel!
Keep going!
Un mentor ? Je ne sais pas. Mais ce dont je suis certain, c’est qu’au vue la longévité à ce niveau de ce Monsieur, il y a beaucoup à apprendre. Certes, rien d’innovant sur la planète RH, mais justement, l’innovation n’est-elle pas tout simplement de remettre les choses simples à leur place ?!
Pour ma part, je suis convaincu que d’innovation, il faut revenir sur des choses simples.